Au moment où le 6 mars 1645, par un matin glacial, l’armée suédoise avec un lion dans ses armoiries et l’armée impériale (avec une aigle dans l’étendard) se trouvaient face à face aux hauteurs dominant la ville de Jankov, il fallait attendre trois longues années encore pour arriver à la paix de Westphalie qui a mis fin à trente ans de combats sanglants. Avant la bataille de Jankov et après, on a livré de nombreuses batailles dans toute l’Europe de l’Ouest et du Nord.
Suite à la bataille fatale de la Montagne Blanche, quand il a été procédé aux exécutions sévères et cruelles vis-à-vis de la noblesse, les paysans se sont trouvés en état de servage dur. Il n’y avait pas de doutes qu’un tel état est devenu pour les paysans insupportable et pour cette raison à des nombreux lieux ont été constatés des cas de résistance et des révoltes. La rébellion du 1775 est devenue la plus grande manifestation des sujets dans les pays de Bohème à l’époque féodale avancée et en même temps la plaque tournante de la voie vers des changements politiques et sociaux non seulement à la campagne, mais aussi au sein de toute la société.
En été de 1627 dans les forêts à la limite des régions de Kourim et de Caslav, aux environs de Cestin, Kacov et d’Uhlirske Janovice s’est rassemblé un grand nombre des sujets désertés. Ils ne venaient pas seulement des villages avoisinants, mais même des seigneuries plus lointaines. Certains d’exilés tchèques voulaient à ce temps-là profiter pour leurs buts politiques de ces personnes rassemblées, chargées par leur situation désespérée et pour cette raison résolues à faire n’importe quoi.
La bataille victorieuse des taborites près de Porici nad Sazavou qui s’est déroulée la nuit du 19 au 20 mai 1420 jouit d’une place importante en reconstruction des campagnes des troupes taborites pour aider Prague, ville menacée par Sigmund. La bataille est aussi intéressante du point de vue de la technique militaire, comme il s’agit encore d’un autre témoignage d’application des véhicules de combat des hussites.